Bon.
D'habitude ici c'est bonne humeur, paillettes et papillons. Mais aujourd'hui, c'est pénurie de paillettes à Malibu.
Sauf qu'en fait, j'ai pas envie de rire.
Parce qu'il y a une semaine, une blogueuse, une femme, la fille, la sœur, la copine de quelqu'un, s'est faite agresser dans le Métro. Oui je sais, ça arrive a tous les jours à beaucoup de monde, et c'est pour ça que j'en parle. Parce que cette histoire, c'est celle de trop de femmes.
Jack Parker, donc, a raconté ce qui lui est arrivé sur son Blog. Elle a reçu beaucoup de réactions, dont certaines de primates qui mériteraient qu'on s’occupe de leur virilité avec des couteaux à beurre rouillés. C'est inacceptable, intolérable et malheureusement terriblement banal.
Mais il y a une autre chose qui me choque dans cette histoire, c'est la banalisation de ce qui est arrivé à Jack.
Et c'est elle qui commence d'ailleurs, en racontant quelle a vécu "un moment assez désagréable". Non. Un moment désagréable, c'est quand un mec qui pue la transpiration a décidé de choper la barre à 2m40 de hauteur et que tu es coincé sous son aisselle. Ça c'était une agression, c'était grave, et ça ne devrait pas se produire.
J'ai vu un autre article qui parlait de cette histoire sur Facebook, et qui titre "Main aux fesses dans le Métro". Non. C'est encore minimiser ce qui s'est passé, pour faire passer la victime pour une hystérique. Ce type a essayé de lui mettre les doigts dans l'entrejambe. Corrigez moi si je me trompe, mais d'un point de vue légal, faire ça sans consentement, c'est un viol.
Donc voilà ou on en est aujourd'hui. Non contentes de devoir subir le harcèlement de rue quotidiennement, aujourd’hui les femmes se font violer dans le Metro, en pleine journée et quand elles osent s'en plaindre on leur dit que c'est de leur faute parce qu'elles ont osé porter une jupe.
C'est inacceptable, c'est dégueulasse et ceux qui ne condamnent pas les actes des agresseurs ne méritent pas de vivre dans une société civilisée.
Alors Oui, en ce moment ça fait le buzz mais il ne faut pas laisser l'indignation retomber. Ça doit s'arrêter maintenant. Reste à trouver comment faire...